Le prix de l’immobilier toujours en légère baisse, les ventes aussi

par

Des accédants à la propriété frileux

Les professionnels de l’immobilier pensent que les prix de l’ancien continueront de baisser encore un peu durant le dernier trimestre de l’année 2012.  Si  la diminution de prix a été estimée à environ 5% en début d’année, elle est finalement limitée et atteindra au maximum 1,5%. Néanmoins, il est prévu que la baisse se poursuive en 2013 pour frôler les 3,5%. Les ventes suivent aussi cette tendance. Les accédants sont  en effet toujours frileux face à la crise économique qui prévaut.

Une année 2012 difficile

Même si le prix du m2 a pratiquement doublé en une décennie, on constate un recul des prix surtout pour les maisons. Il faut cependant savoir que la région parisienne est beaucoup plus concernée par le phénomène (-1,1% à Paris contre 0,4% en province). De l’avis des notaires, les ventes ont bien du mal à décoller. Le décrochage est dû à un contexte général  des plus délicats. Les facteurs vont des conditions d’obtention du crédit immobilier qui sont moins en moins faciles à la suppression du prêt à taux zéro PTZ+ dans l’ancien, en passant par un taux du chômage qui est toujours en hausse.

Quelles conséquences ?

Des efforts devraient être consentis par toutes les parties et une franche baisse des prix pourrait améliorer la situation de la vente de l’immobilier. Les taux d’intérêt  sont pourtant déjà bien bas et ils devraient inciter les emprunteurs à sauter le pas. Pourtant,  les primo-accédants âgés de moins de trente ans, fraîchement diplômés et qui ont une bonne capacité de remboursement optent pour l’instant  pour le report de  leur projet d’achat en attendant des jours meilleurs. Plus préoccupant, cette chute des transactions immobilières pourrait entraîner une perte d’emploi non négligeable au sein de la profession. Dans ce tableau déjà peu réjouissant, l’augmentation du taux de la TVA dans le bâtiment  pourrait ralentir le rythme des constructions dans le neuf.

La fin de la loi Scellier, un tremplin ?

Le dispositif d’aide à l’investissement locatif  Scellier,  qui sera  bientôt remplacé par la loi Duflot,  représente pourtant une opportunité pour redynamiser les ventes d’ici la fin de l’année 2012. Les candidats à l’achat peuvent  en effet économiser entre 13 et 21% de leur investissement par le biais d’une réduction d’impôts sur une durée de 9 à 13 ans. Le logement ne devra cependant pas coûter plus de 300.000 euros. Destiné à la location, il ne peut cependant pas être proposé à un ascendant ou à un descendant.

1 Commentaire

  1. Jarnac

    Malheureusement je ne suis pas si optimiste et je projette de mettre en vente mon bien disponible tant qu’il est encore temps.Mes conseils me pressent, en effet de le faire car ils redoutent une chute des prix plus brutale que celle de début 2009.

Déposer un commentaire

Vous devez être connecté pour déposer un commentaire.